MOT DU PRESIDENT SORTANT DE LA CMF

Nabil AMMAR : « Il n’y a pas de question politique insoluble ; la solution se trouve dans le dialogue ! »

La 44e session de la Conférence Ministérielle de la Francophonie (CMF) s’est refermée ce 05 Novembre 2023 à Yaoundé. A l’occasion de la clôture des travaux, un point de presse a été donné, pour permettre aux figures principales, de se prononcer sur les importants travaux tenus deux jours durant, et ayant débuté la veille avec le Conseil Permanent de la Francophonie (CPF).

A ce titre, le Président sortant de la CMF, Nabil AMMAR s’est exprimé, pour son propos conclusif. Il a d’entrée de jeu, remercié le Ministre des Relations Extérieures du Cameroun, S.E Lejeune MBELLA MBELLA, pour l’excellente mobilisation mise en œuvre dans le cadre des travaux de cette 44e CMF.

Les travaux se sont déroulés dans un esprit constructif. Ils lui ont permis de raffermir son point de vue sur l’étique de la Francophonie, comme voix portante et suffisamment audible sur les questions politiques les plus brulantes du moment. Il le remarquera, à l’instar de toute assemblée, certains étaient favorables et d’autres ne l’étaient pas. Pourtant, les uns ont abondé dans son sens, et les autres ont fait des concessions, afin que les échanges aboutissent à des points de vue acceptables.

Pour que la Francophonie puisse être efficace sur la scène internationale, il est important que sa Conférence Ministérielle soit davantage un moment de prise de positions partagées, sur des questions communes. C’est cette union qui au sens du Président sortant, apporte du poids aux choix des hommes et des femmes décideur.e.s de la Francophonie.

Les débats tenus à huis clos ont donc été productifs, notamment celui sur les ruptures de gouvernements, qui ont meublé l’actualité politique ces derniers mois. Pour Nabil AMMAR, les uns et les autres se sont certes compris, ils se sont surtout écoutés ; ce qui constitue une importante avancée en termes d’échanges diplomatiques. Et pour être davantage efficaces face aux problèmes, il a invité les uns à faire un pas vers les autres et vice-versa.

Et puisque la politique est une question urgente au vu de l’actualité récente, il a profité de l’histoire de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour proposer une solution. Il le dira en ces termes : « Il n’ya pas de question politique insoluble ; il faut parler ! Et entendre même les positions avec lesquelles l’on n’est pas d’accord. » Le dialogue est donc la solution. Ce dialogue, qui aura permis de sortir la résolution de Yaoundé ; preuve que les fruits auront tenu la promesse des fleurs.

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