ALLOCUTION DE LA SECRETAIRE GENERALE DE L’OIF

ALLOCUTION DE LA SECRETAIRE GENERALE DE L’OIF

La conférence Ministérielle de la Francophonie (CMF) s’est ouverte ce samedi, 04 novembre 2023 au Palais des Congrès de Yaoundé. Avec pour thème : « Bonne gouvernance : Gage de stabilité politique économique et culturelle pour les citoyens francophones », elle compte désormais 44 sessions à son actif.

Pour ouvrir les échanges, la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Louise MUSHIKIWABO, s’est exprimée sur les enjeux de la 44e édition de la CMF. Manifestant sa joie d’être au Cameroun un après la CMF de Djerba et quatre ans après celle de Monaco, elle a placé la rencontre de cette année sous le signe de la diversité, de la solidarité et du dialogue, des valeurs cardinales de la grande famille francophone.

En soulignant l’hospitalité camerounaise, elle a dit son plaisir d’être en terre camerounaise, un pays à l’histoire et à la géographie particulière. Le pays brille en effet par sa diversité linguistique, religieuse et culturelle, et est de fait, le reflet de tout un continent.

Louise MUSHIKIWABO a reçu le mandat de revitaliser une Organisation Internationale de la Francophonie Quinquagénaire, en la rendant plus pertinente et utile pour chacun des 88 Etats et Gouvernements membres, associés et observateurs. Elle devait donc la rendre plus tangible et plus porteuse d’actions concrètes pour les populations locales, les femmes et les jeunes. Elle devait en troisième ressort, rendre l’organisation plus visible auprès des acteurs des Relations Internationales, afin que ces dernières puissent porter les plaidoyers et contributions de l’Organisation, sur les enjeux globaux. Du climat à l’accès à la santé, du pacte numérique mondial au multilinguisme, de la visibilité des contenus culturels à la réduction de la dette, l’indice de vulnérabilité des Etats insulaires n’était pas en reste.

La liste loin d’être exhaustive présentait des points de passages obligés et des seuils à atteindre. L’audit interne a révélé des thématiques importantes à traiter en urgence, à l’instar du contrôle interne des risques, de l’administration, des finances, des Systèmes d’Information, de la décentralisation, de la représentation, des ressources humaines, de la programmation, de la  planification, des textes et des instances.

L’Organisation a adapté et actualisé ses stratégies sectorielles en matière d’économie, de numérique, de langue française, dans la diversité linguistique avant d’adopter un cadre stratégique de la stratégique à l’horizon de 2030. Elle a également rationalisé, codifié et modernisé le fonctionnement de ses instances, à l’instar du Sommet des Chefs d’Etats. L’objectif était d’obtenir plus d’interactions pour plus de décisions, de faire de l’OIF une organisation moderne, transparente, une organisation à l’écoute et suivant les 20 projets contribuant aux ODD, de faire de l’OIF une organisation plus influente, plus écoutée  par le système international.  Au final, il fallait agrandir la superficie budgétaire, pour plus d’impact direct. C’est fort de ces avancées, ces défis et ces horizons qu’elle a affirmé qu’ : « Après 50 ans, nous sommes une vraie francophonie des populations francophones. »

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